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Stop au bullshit.

Des bouquins sur le branding, il y en a des tonnes.

Le problème c’est qu’aucun d’entre eux n’expliquent clairement à quoi sert le branding avec des mots simples. À chaque nouvelle lecture, on a l’impression de lire les mots d’un magicien qui ne veut surtout pas qu’on lui vole ses secrets.

Chez Hyperstonk ce genre de mentalité ça nous fait chier.

On veut du concret.

On veut du vrai.

On veut du pratique.

C’est donc tout l’objectif de notre introduction aux bases du branding : expliquer simplement ce qu’est le branding, à quoi ça sert et que veulent dire les différents termes complexes que les “brand strategists” utilisent à tort et à travers pour dire tout et son contraire.

Simple. Basique.

Le branding c’est simple… quand on l’explique simplement.

Pour ça, on doit simplement jeter un coup d’œil aux origines du terme.

<aside> ⚡ Un peu d’histoire :

À l’époque des cow-boys, quand Jean-Jérémy voyait une vache, il décidait parfois de la ramener chez lui pour la graille tranquille.

Un jour, Michael-Fred en a eu marre et ça lui a donné une idée.

Il décide de marquer le cul de toutes ses vaches au fer rouge pour prouver que c’est bien ses vaches que Jean-Jérémy s’amuse à bouffer en solo.

Cette pratique a tellement bien fonctionné que l’activité de “marquer les bovins au fer rouge” — “to brand” en anglais 😱 — est restée et a donné son nom au branding aujourd’hui.

</aside>

Donc, à la base, le branding c’est l’activité de marquer des troupeaux au fer rouge pour éviter qu’on nous les vole ou qu’on les abatte pour les manger à notre place.

Le branding c’est le fait de créer un ou des signes distinctifs et de les apposer sur un truc pour changer le comportement des gens qui voient le truc en question.

Nous, avec notre marque, on veut que notre Jean-Jérémy moderne s’arrête lorsqu’il croise notre route plutôt que de continuer son chemin… et qu’il nous donne sa confiance.

C’est tout.

Pour lui apprendre ce nouveau comportement, on va associer un truc pas connu au départ (notre marque) à des trucs qu’il connaît déjà, qui sont positifs, et qui sont gratifiants.

Pour construire une marque, nous devons faire en sorte d’appairer des trucs que Jean-Jérémy ne connaît pas (notre logo, notre tagline, notre entreprise) avec des trucs qu’il connaît et qui sont positifs pour lui.

Le plus simple, pour comprendre le concept en profondeur, c’est de voir notre marque comme un bouquet de fleurs :

Indépendamment, une fleur seule n’est pas à proprement parler “un bouquet”.

Par contre, une fois associées ensemble, plusieurs fleurs forment un bouquet.

Une marque est un bouquet d’entités que nous associons ensemble.

Avoir un logo, une typographie, des couleurs précises… ne permet pas de dire que l’on a une marque.

Tous ces éléments symboliques captivants permettent simplement qu’on reconnaisse notre marque. Ces éléments permettent de créer une fleur reconnaissable dans le bouquet qu’est “notre brand”.

Les définitions claires et précises.

Si l’on résume clairement et efficacement ce que l’on vient de voir, ça donne ça :

Marque (aka brand).

Notre marque, c’est notre bouquet de fleurs.

C’est un assemblage méticuleux d’entités.

Dans notre analogie ce sont les fleurs.